Sentiers de randonnée
Sur les crêtes, en direction de L’ homont
Une association locale balise et entretient régulièrement environ 90 km de sentiers de Treffort-Cuisiat à Pressiat.
Onze sentiers, les uns en plaine, les autres en montagne et incluant le tour du Mont-Myon, offrent des difficultés variées.
Ils font de 6 à 12 km. Ils ont pour points de départ Treffort (champ de foire ou au nord du château), Cuisiat (près de l’église) ou Pressiat (devant la mairie).
Les sentiers numérotés de 1 à 10 sont fléchés en jaune.
Le sentier n° 20 est balisé en vert et blanc.
Tous les sentiers sont raccordés autour du plan d’eau de la Grange du Pin : baignade, détente et restauration attendent le marcheur fatigué pour une fin de parcours revitalisante.
Etangs
Etang des Pilles
L’étang des Pilles est un plan d’eau communal de 3,5 ha dont la gestion est assurée par l’association « Les amis de l’étang des Pilles ». L’étang des Pilles est hors réciprocité. Les cartes se prennent au Tabac ou à l’épicerie.
Pour en savoir plus, contacter l’association « Les amis de l’étang des Pilles »
La Grange du Pin
Ce plan d’eau existait déjà au moyen âge. En 1975, la construction d’une digue a permis de lui donner une superficie de 10 hectares. Pêche autorisée sur certaines parties du lac.
Les orchidées
Texte de Michel Perroud
Orchidée, ce nom évoque des fleurs venues de pays lointains. Pourtant, dans nos régions les orchidées poussent à l’état sauvage dans les prairies, sur les talus ou dans les sous-bois.
Même si elles n’ont pas le panache de leurs semblables exotiques, les orchidées de notre région n’en sont pas moins attirantes de par la variété de leur forme, leur couleur, leur ressemblance à des insectes, leur diversité.
Certaines espèces poussent en abondance mais il en est d’autres qui sont parfois très rares, parfois même disparues. Aussi faut-il toutes les protéger, même si elles ne sont pas répertoriées dans la liste officielle de la protection des végétaux. Dans l’Ain, une soixantaine d’orchidées différentes ont été recensées, dont plus d’une vingtaine dans notre commune.
Qu’est-ce qui caractérise les orchidées ?
La partie aérienne des orchidées se compose de feuilles entières, nervurées, parfois réduites à l’état d’écailles, d’une tige et d’une inflorescence qui peut être unique mais le plus souvent en épi. Ce dernier peut être lâche ou serré, sphérique, pyramidal, spiralé, etc. La fleur est irrégulière (zygomorphe). Elle est composée de 3 sépales et de 3 pétales. Les sépales sont souvent de même couleur et de même forme que les pétales (sépales pétaloïdes). Les 2 pétales latéraux sont semblables tandis que le 3° est différent et prend le nom de « labelle ». Il est généralement en bas, suite à une rotation de la fleur de 180° (labelle infer).
Le label peut être constitué d’une seule pièce ou divisé par une ou plusieurs échancrures qui forment ainsi plusieurs lobes. Certaine orchidées secrètent un nectar pour attirer les insectes. Ce nectar est stocké dans une réserve, à la base du label, appelé « éperon ».
D’autres orchidées ont développé tout leur savoir-faire en matière d’élégance pour ressembler à des insectes et ainsi inviter les males à copuler. L’insecte se pose sur ce leurre et, en cherchant à s’accoupler ou à butiner, dégage des masses de pollen (pollinies) qui viennent se coller sur sa tête ou son abdomen. Ainsi, il ira féconder les autres fleurs qu’il ira visiter. Dès qu’une fleur est fécondée, elle se fane aussitôt.
L’ovaire arrivant à maturité peut donner à lui seul plusieurs milliers de graines. mais seules quelques unes germeront. La particularité de cette graine d’un millionième de gramme (une des plus petites au monde) est qu’elle est infestée par un champignon qui permet sa germination. La croissance des orchidées ne peut s’effectuer que grâce à l’intervention de ce champignon microscopique qui vit en symbiose avec la plante dans sa partie souterraine.
La reproduction des orchidées d’une année sur l’autre se fait aussi par des organes souterrains qui ont l’apparence soit de bulbes entiers ou palmés, soit de souches stolonifères ou de racines en massue, en corail, en nid d’oiseau.
La couleur des orchidées varie d’une variété à l’autre mais on peut trouver une orchidée blanche alors que la majorité est rose vif.
Les photos suivantes sont tirées du cédérom « 201 plantes du Revermont ». Elles sont publiées avec l’aimable autorisation de l’association « les Amis de Treffort-Cuisiat » et sont sa propriété.
Le Pin Weymouth
Avec plus d’un millier d’hectares, le peuplement en Pins Weymouth de Bresse-Revermont constitue la plus forte concentration de cette essence en France. Le massif le plus important (300 ha) se trouve en forêt communale de Treffort-Cuisiat.
Le Pin Weymouth (Pinus Strobus) est originaire d’Amérique du Nord. Il a été introduit en Europe au 18e siècle par Lord Weymouth puis employé en reboisement à partir du milieu du 19e siècle. On ignore les conditions de son introduction dans notre secteur.
Utilisé pour la caisserie et l’emballage à cause de son prix intéressant, ce bois se révèle aussi posséder de bonnes qualités esthétiques et de durabilité pour un usage intérieur (menuiserie, frises, plafonds, agencements) comme extérieur (bardages, volets, portes de grange).
Remerciements : Cette page reproduit des extraits d’une plaquette réalisée par la Fédération Interprofessionnelle du Bois (FIB 01) , le CRPF Rhône-Alpes, la DDAF et l’ONF de l’Ain et le SIVOM Bresse-Revermont.